vendredi 27 novembre 2009

CHANGEMENT D'ADRESSE

27 NOVEMBRE 2009, DERNIERE CONNEXION SUR MON COMPTE GOOGLE. ABANDON DE CETTE INTERFACE.
LES MESSAGES LAISSES SUR CETTE PAGE SERONT TRANSFERES VERS MA BOÎTE DE MESSAGERIE GMX.
BLOGSPOT DISPARAÎTRA DE LUI-MÊME APRES LE DELAI PREVU PAR SES CONCEPTEURS.
BYE.
VOUS POUVEZ SUIVRE L'EVOLUTION DE MON TRAVAIL DE PEINTURE ET D'ECRITURE SUR :

mercredi 7 octobre 2009

Diffusion de "FAUSSE COURSE"

AVIS AUX LIBRAIRES.


La Société Des Écrivains a été reprise par la Société Publibook.

Il est de nouveau possible de se procurer mon roman "FAUSSE COURSE" auprès de la responsable des dossiers de la SDE, Madame CLEMENCE BOURDON au (0033) 01 53 69 70 00.

Société Des Ecrivains : (0033) 01 53 69 65 33.

diffusion@societedesecrivains.com

Société Publibook, service "Auteur", pour des renseignements sur la maison d'édition : (0033) 01 53 69 65 55 - auteur@publibook.com

Société Publibook, service "Commande", particuliers ou libraires : commande@publibook.com

vendredi 20 février 2009

PASCAL HOUDART

Bonjour à toutes et à tous,

Je me nomme PASCAL HOUDART, je suis l'auteur du roman "FAUSSE COURSE" édité par la Société Des Ecrivains.
Vous découvrirez sur ce blog quelques renseignements personnels, des liens vers d'autres sites, des extraits de mon roman, un aperçu de mes aquarelles, pastels et acryliques.
Le plus difficile quand on publie un livre c'est de le faire connaître, et donc de faire circuler l'information. Les journalistes se font un peu tirer l'oreille pour diffuser un communiqué, j'espère que ce blog circulera sur Internet et permettra à "FAUSSE COURSE" de vivre à travers de nombreux lecteurs.
Merci à toutes celles et tous ceux qui m'aideront à divulguer cette information à travers d'autres pages Internet, c'est avec le bouche à oreilles un de meilleurs moyens pour faire exister mon roman.

Bonne lecture.


Autres adresses de Pascal Houdart et liens divers

Vous avec la possibilité de me laisser un message sur d'autres sites web.
avec Hotmail :

avec Yahoo! Mail :

avec une adresse libre :
http://www.facebook.com/pascal.houdart

Mon roman "Fausse course" est publié par la Société Des Écrivains, plus de détails sont disponibles sue le site de cette société d'édition :
http://www.societedesecrivains.com/index.asp

J'aimerais également vous faire découvrir d'autres artistes que j'apprécie.

Johan Houdart (Little Houd), peintre, auteur, compositeur, interprète :
http://www.johan-houdart.com/Accueil.html
http://www.youtube.com/AcousticXP?gl=FR&hl=fr

Jacqueline Le Goff, sculpteur :
http://www.jacquelinelegoff.com/

Gildas Ricard, photographe :
http://femmesdafrique.olympe-network.com/

Laura Brunel, photographe :
http://www.laulab.fr/

Et dans un autre domaine, si vous êtes fan de Porsche, un pilote qui peut vous donner le grand frisson, Laurent Nef :
http://www.laurentnef.com/pages/introduction/introduction.php

Je vous souhaite de bonnes découvertes sur ces sites web. Faites-vous plaisir, profitez de la vie.

"FAUSSE COURSE" présenté par...

Gilles de "Tom Librairie" à Perros-Guirec (Côtes d'Armor - France)

Lointain (en moins psychopathe !) cousin du Travis Bickle de Martin Scorsese (le "TAXI DRIVER" incarné à l'écran par l'inoubliable Robert de Niro), Gabriel sillonne les rues d'une ville du Borinage, région wallonne aussi abîmée que lui. A la faveur de ses courses, il rencontre une véritable galerie de personnages divers et peu communs, et dresse un portrait pointilliste d'une société désabusée ayant perdu tout espoir de rédemption.
Avec une écriture sèche et concise, quasi anglo-saxonne, l'auteur nous emmène à la suite de son personnage principal pour nous faire vivre ses amours, ses rencontres, et nous faire partager ses états d'âme. Première oeuvre de Pascal Houdart, ce roman sensible, parsemé de belles fulgurances ("J'ai la mémoire trop courte pour me souvenir de mes rêves d'enfant."...), est d'une lecture agréable. Malgré quelques défauts mineurs, inhérents à tout premier livre, l'auteur gagne son pari et entraîne ses lecteurs dans un beau voyage, confortablement installés sur la banquette arrière de son taxi wallon.Un jeune auteur et un premier livre à découvrir.
TOM LIBRAIRIE, 22300 Perros-Guirec.

Monsieur Alain Jouret, professeur à Mons (Hainaut - Belgique)

Coup d’œil sur la région de Mons et du Borinage. Un pays toujours « noir » ?
Pascal Houdart, Fausse course. Roman, Paris, Société des Écrivains, 2008, 218 p. (19 €).

Tiraillé entre le Borinage, qu’il apprécie de moins en moins, mais où il entretient des attaches sentimentales, et la Bretagne, où il se réfugie de temps en temps, le protagoniste, un peintre en mal d’inspiration, végète. Il trouve un travail de « taximan ». Cette occupation lui permet non seulement d’observer la population, mais également de procéder à un insolite travail d’introspection.
Ce roman constitue une analyse sociologique implicite et (heureusement ?) subjective, reflet de l’état émotionnel du personnage mis en scène.
« Né dans le Borinage, survivant dans le Borinage. […] Le chômage va croissant, l’instruction va décroissant. […] C’est la zone » (p. 64).
L’auteur évoque une population à la dérive, sans repères, vivant au jour le jour, une jeunesse désaxée, la prostitution, la drogue, la misère matérielle et psychologique, à Mons et dans le Borinage. Son regard s’avère naturaliste. Les pages 79 et 173 risquent de choquer certains.
À bord de sa voiture, Gabriel des « Taxis Tours » traverse Havré, Jemappes, Wasmes, Pâturages. Le voilà à Maubeuge, Paris, Soignies, La Louvière, le Rœulx, Morlanwelz, Profondeville et Büllingen, où le conducteur conduit une jeune fille de 13 ans, encadrée par deux gendarmes ; accusée de tentative de meurtre, elle va être placée dans un « centre aéré ». Le voici à Quaregnon, Cuesmes, Frameries, Warquignies, Saint-Ghislain, Boussu ou Dour. L’auteur nous fait découvrir, parfois rue par rue (p. 134, 135, 164, 167), toute la région. Il évoque quelques particularités remarquables. La façade de la gendarmerie de Pâturages « truffée d’impacts de projectiles de divers calibres, témoignage du mécontentement d’une des familles les plus “en marge” de la région à la suite de l’arrestation d’un de leurs fistons […] », par exemple (p. 104). Il sillonne Mons (avenue de Gaulle, boulevard Dolez, rues de la Tannerie, Valenciennoise, de la Halle, de la Chaussée, de Nimy, Neuve, etc.). Il fréquente le Ducal, passe Chez Henri… et multiplie les rencontres.
Visiblement inspiré par le roman de Charles Plisnier (Faux Passeports), Pascal Houdart a choisi comme titre une expression qui, dans le milieu des chauffeurs de taxi, désigne un voyage impayé (p. 56 et 206). En lui faisant voir d’un autre œil les coins et les gens qu’il connaît ou… croit connaître, il « interpelle » le lecteur et mérite d’être découvert.

Quelques adresses de distribution

Cela bouge dans le monde de l'édition, mon roman "Fausse course" est disponible sur Internet :
sur le site de mon éditeur, societedesecrivains.com
sur chapitre.com
sur alapage.com
sur librairiedialogues.fr
sur amazon.com

Il est également proposé à la vente dans les librairies dont :


la Librairie Scientia pour les montois et les habitants de cette région en Belgique, lieu où se déroule la trame du roman,
à la Librairie Molière à Charleroi,
chez Tom'Librairie à Perros-Guirec,
ainsi que dans les fnac.

Cette liste n'est pas exhaustive, renseignez-vous chez votre libraire.


Extraits de "FAUSSE COURSE"

Tous ces textes sont protégés par le droit d'auteur.Veuillez contacter l'auteur ou la maison d'éditions avant toute utilisation ou reproduction.

EXTRAIT 1

"...Je gare la voiture et je me promène à pieds dans le centre ville. Les trottoirs sont dégoûtants, les poubelles publiques débordent de déchets. Je regarde où je pose les pieds afin d'éviter les étrons laissés par nos amis à quatre pattes. Quelques magasins ont fermé définitivement leurs portes. Les vitrines sont recouvertes de vieilles affiches déchirées. Des indigents sont installés au coin de la Rue de la Chaussée et de la Grand Rue, un jeune déguenillé avec son chien, une femme originaire des pays de l'Est qui donne le sein à un enfant. Chacun arbore son petit écriteau donnant les explications adéquates : "Je n'ai pas de travail, pas d'allocation, pas de logement, une pièce SVP pour m'aider" pour l'un, "Je ne parle pas français, je n'ai pas de travail, aidez-moi SVP" pour l'autre. Personne ne les regarde. Moi-même je détourne le regard. J'ai mon lot de mendiants qui errent dans le quartier de la gare à faire la manche et qui fouillent les poubelles afin de trouver de quoi boire ou manger : un reste de canette, un fond de paquet de frites, un résidu de kebab.
J'entre dans une pizzeria, il y en aura au moins un qui bouffera à sa faim ce soir. J'engloutis rapidement ma "quatre fromages" arrosée d'un Valpolicella pour rester dans la couleur locale. Ça ne vaut pas un bon Bourgogne mais il fait l'affaire. Il est un peu tôt. Ça me permet d'éviter la cohue.
Je règle l'addition en liquide et je file au "Plaza Art". Il y est proposé un vieux Truffaut : "L'homme qui aimait les femmes". Je préfère revoir de bons films que de me taper les nouveaux totalement insignifiants proposés à l'IMAGIX. Douze, non seize, enfin je ne sais plus combien de salles de projection réunies dans un complexe dévoué aux affaires, au bizness comme on dit quand on est branché : les grosses productions en tout genre dans une débauche de fric inversement proportionnelle à l'intérêt du film, l'entracte en plein milieu de la projection, des spectateurs qui regardent la toile en croquant chips et pop corn comme les vaches mastiquent de l'herbe en regardant passer les trains. C'est la foire. Je noircis faiblement le tableau, certains films valent la peine d'être vus. J'apprécie de revoir des artistes talentueux comme Charles Denner, Brigitte Fossey. Un grand moment de bonheur. Je ne me souvenais pas de Nathalie Baye. Craquante..."

EXTRAIT 2

"... Deux jeunes s'avancent vers mon taxi. La journée des couples. Ils ont une allure qui ne m'inspire pas.
- Salut, on voudrait aller à Boussu, c'est combien ?
- Plus ou moins dans les quinze euros.
Ils n'ont pas l'air décidé.
- Vous pouvez prendre le bus, c'est moins cher.
- On n'a pas le temps. Quinze euros... C'est d'accord.
Le gaillard me refile le flouze et s'installe avec son compagnon à l'arrière.
- Où allons-nous à Boussu ?
- Je ne connais pas le nom de la rue. Je sais qu'avant d'entrer dans Boussu il faut tourner à gauche à la station service, monter vers l'hôpital mais prendre la première à droite.
- OK, je vois où ça se trouve, c'est la Cité Foyer Moderne, pour quinze euros c'est bon.
Il n'y a pas trop de circulation, je décide de ne pas prendre l'autoroute. Leurs bobines ne me reviennent pas, en cas de problème je trouverai plus d'aide sur la route que sur l'autoroute. Nous traversons les "charmants" villages du Borinage : Jemappes, Quaregnon, Wasmuel, Hornu. Putain que c'est moche ce pays ! A boussu je prends vers Warquignies et ensuite la première à droite.
- Vous pouvez tourner à gauche dans la cité, juste à l'entrée. Vous pouvez nous ramener à Mons?
- Ce sera long ?
- J'sais pas. Deux ou trois minutes.
- On fait comme ça.
Je me gare le long du trottoir, juste derrière une Audi de couleur rouge équipée de jantes chromées et d'un aileron sur le couvercle de la malle arrière dans le plus pur style formule un. Le chauffeur qui en sort a la tenue assortie à la bagnole. Sweat-shirt jaune canari, pantalon au ras des fesses quinze fois trop large pour sa taille, la casquette Nike, les baskets Nike, les chaussettes Nike. Le plus grand de mes clients sort du taxi et va à sa rencontre. Ils échangent quelques mots, le client lui donne de l'argent et revient s'installer à côté du taxi. La pub pour Nike se dirige vers la cabine téléphonique, passe un coup de fil, raccroche le combiné, se croise les bras et attend. Trois minutes s'écoulent à peine avant qu'une autre Audi se gare à notre hauteur (ils ont dû les avoir en solde). La vitre côté passager s'ouvre et un gars donne un petit paquet à mon client. L'Audi redémarre et disparaît dans la cité.
Nous rentrons à Mons où je dépose les deux loustics à la gare..."

EXTRAIT 3

"... Il n'y a pas foule. Je trouve une place de parking sans problème. Il y a à peine une douzaine de personnes dans l'établissement. Je m'installe au comptoir, commande un café noir, avec deux sucres. La musique diffuse juste la bonne puissance de décibels, lumière tamisée, ça donne un côté plus intime au bar. Lester Young au saxophone, ça change de la techno habituelle des débuts de soirées. Un voix agréable un peu voilée par la fumée me traverse l'oreille gauche.
- Un café à cette heure avancée, ça va vous empêcher de dormir.
Je pivote sur mon siège pour faire face à mon interlocutrice pas désagréable du tout.
- On se connaît ? Lui dis-je aussi décontracté que possible.
- Réfléchissez.
- Ma foi !
- Vous allez me vexer, me dit-elle en souriant. Je m'appelle Chloé.
- J'y suis. Vous êtes la serveuse de "L'Envers".
- Bingo ! Vous avez gagné une consommation plus appropriée à l'atmosphère de cette soirée jazz. C'est moi qui régale.
- En quel honneur ?
- Juste pour le plaisir de faire connaissance. Whisky ? Bourbon? Bière ?
- Une bière, j'ai encore quelques heures de boulot à tirer.
- Du boulot à cette heure ! Vous faites quoi ?
- Taxi.
- Je vous aurais bien demandé de me ramener mais j'habite en face, au 12B, mon prénom est sur la sonnette.
Chloé commande une pression pour moi et un bourbon pour elle.
- Je ne travaille pas demain et je rentre à pieds. J'en profite, ne croyez pas que je carbure au bourbon tous les soirs de la semaine.
- Vous faites comme vous le sentez.
Coleman Hawkins joue "Body and soul". Parfait pour accompagner la bière et le bourbon.
- Vous aimez le jazz ?
- Plus j'entends les musiques actuelles plus j'apprécie le jazz. Pas depuis très longtemps, je découvre petit à petit. Pour l'instant ça tombe bien j'ai une préférence pour le sax ténor. Et vous, vous me semblez jeune pour écouter ce genre de musique?
- Il n'y a pas d'âge pour la bonne musique.
La sono enchaîne sur un autre morceau joué par Hawkins et Glenn Miller entre autre : "One hour".
- Venez, ça se danse sans forcer ce morceau.
Chloé me prend la main et m'entraîne où il y a assez de place pour se bouger sans se prendre les tabourets dans les jambes. Elle me fait face, me prend par les épaules. Je pose les mains sur sa taille. Elle se rapproche un peu plus. Sa poitrine touche ma poitrine, nos joues s'effleurent.
- Ça n'avait pas l'air d'aller l'autre jour avec votre copine. Plutôt tendu.
- Elle n'est pas ma copine. Juste une amie.
Stanley Black joue l'intro de "Lost in fog". Ma cavalière me serre de plus près. Hawkins caresse son saxophone. Je passe la main dans le dos de Chloé.
- Vous êtes marié ?
- Vous êtes sans détour vous !
- J'aime savoir à qui j'ai affaire. Je me moque que vous soyez marié ou pas. Vous n'avez pas répondu à ma question !
- Je ne suis pas marié.
Chloé resserre son étreinte pour une danse qui se fait de plus en plus dissolue.
- Vous ne me demandez rien à moi ? Si je suis mariée ?
- C'est votre histoire. Si vous me dites tout le premier soir nous n'aurons plus grand chose à découvrir.
- Je ne suis pas pour les mystères.
- J'avais remarqué.
Mon portable se met à vibrer dans ma poche.
- Vous avez le sexe qui vibre, me dit Chloé polissonne.
- Désolé, je crois que les affaires reprennent.
Je glisse la main dans ma poche pour en sortir le portable qui continue de vibrer. Je sors afin de répondre plus tranquillement. Chloé reprend place au comptoir, termine son bourbon. Je la rejoins après une brève conversation et vide ma bière, tiède..."